Au Pays de la Fleur d’Oranger, parfumerie haut de gamme de Provence, a reçu le 1er prix dans la catégorie parfumeur indépendant « The Art and Olfaction Awards » en 2018. Consécration de Virginie Roux, une femme qui aime la vie et le fait « sentir » !
L’eau de Virginie a été consacrée, et pour cause : à l’image de sa créatrice, ce parfum allie puissance et féminité, gourmandise et sensualité en un accord subtile du mimosa et de la tubéreuse. En choisissant la fleur emblématique de la région méditerranéenne inspiratrice, Virginie opte pour LA fleur des femmes émancipées, assoiffées de vie qui aspirent à la liberté, à l’égalité sur fond de fidèle amitié comme Virginie sait si bien en témoigner.
Elle montre une fois de plus son attachement à la région de Grasse qu’elle affectionne particulièrement, dont les collines regorgent de cette fleur, aussi éphémère que lumineuse et éclatante. D’ailleurs elle travaille uniquement des parfums solaires, lumineux toujours floraux. Comment ?
C’est au petit matin que les idées viennent. Virginie se laisse porter par les fraîches odeurs de l’aube provençale pour imaginer et créer ses parfums. Matières premières, compositions, et même formes et noms des flacons surgissent alors : créatrice dès l’aurore, elle s’inspire du monde qui l’entoure et qu’elle observe pour enrichir peu à peu sa collection. Elle puise sa richesse dans l’émerveillement des sens, attentive à chacun d’entre eux ; elle déambule dans les champs d’oranges amères, aimant à sentir, frôler, caresser, respirer, la nature à la Colle sur Loup, près de Grasse, sa région natale. Safamille a été de longues années productrice de plantes à parfum, une activité qui s’est peu à peu arrêtée mais qu’elle a décidé de poursuivre
La nature est sa muse, en particulier la plante qui donna naissance à sa marque, la fleur d’oranger reconnue pour ses vertus douces et apaisantes.
S’écrit alors une histoire autour d’un village et de de sa famille. Victor, le grand-père, était il y a 111 ans, sur les premières collines de La Côte d’Azur, commissionnaire et marchand de fleurs pour les usines de parfums de Grasse. Et la tradition fut perpétuée au cœur de la communauté du parfum etapprovisionnant en fleurs d’oranger et en rose centifolia de la région.
Avec Au Pays de la Fleur d’Oranger Virginie rend hommage à l’histoire. « Mon souhait : transformer cet héritage en un véritable art de vivre tout en nous engageant pour le développement durable à travers notre participation active au tri des déchets».
La marque développe des parfums rares. Et cela grâce à ces talents : Jean-Claude Gigodot, « un nez bien de chez nous. Parfumeur créateur à l’expérience internationale, Jean-Claude met tout son savoir-faire rare et précieux dans la réalisation de nos fragrances ».
Egalement Nathalie Feisthauer avec qui « le désir d’écrire quelque pages de la marque est apparu naturel et spontané ». Passionnée de cuisine, Nathalie développe des notes d’amande mélangées à l’abricot ou encore à la figue. La complicité se fait naturellement. L’ancrage demeure en Provence. L’idée du soleil qui gorge les fruits de saison persiste. L’univers floral est sans cesse exploré.
Cette fois ci il s’agit du seringat avec comme le personnage de la Princesse de Parme. Souvenez-vous : GinaL’Eau de Gina… del Dongo, ou la duchesse Sanseverina (après son mariage), est considérée comme le meilleur personnage féminin de Stendhal. Brûlant d’un grand amour pour son neveu Fabrice, le personnage principal du roman, cette femme courageuse, bien que pas tout à fait morale, est prête à tous les sacrifices et au crime pour assurer la liberté et l’ambition du jeune homme. Torturée par la jalousie lorsqu’elle se rend compte que Fabrice lui préfère la jeune et belle Clélia Conti, elle sauve néanmoins le jeune homme en danger de mort.
Héroïne de l’amour, italienne comme les origines de Virginie, elle imagine les seringats en fleurs en déambulant dans le jardin des bords du Lac de Côme. Féminine, séductrice aux yeux bleus, elle assume une féminité moderne que le parfum évoque par ses notes fleuries et fruitées au sillage ambré. A découvrir ! L’illustration est signée Claudia Borino, artiste inspirée par le design, la peinture et la sculpture depuis son enfance, a su donner à Gina la séductrice une silhouette aussi féminine que volontaire.
« On imagine toujours des parfums messagers, poursuit Virginie qui parle de la vocation sociétale de son travail. J’aime créer un parfum en pensant aux femmes qui ont soif de liberté, d’indépendance ; à celles qui, actives et effrontées, font preuve d’audace tout en aspirant à savourer un sentiment apaisant et enveloppant sur la note de fond ».
Les parfums d’exception qu’elle développe depuis six ans font échos aux talents de la créatrice : de sa formation de juriste, elle tire la rigueur ; de son intérêt pour le design, le goût de l’esthétique ; et d’un tempérament persévérant, l’envie d’aller très loin. « lle puise toujours son inspiration dans les fleurs parfumantes de la région grassoise. « La fleur d’oranger bien évidemment, mais aussi la lavande, le jasmin, le mimosa ou encore la Rose de Mai, aussi appelée rose centifolia. Cette rose est d’ailleurs à l’honneur chaque année en Mai dans la région de Grasse où nous organisons des événements pour la célébrer » explique Virginie.
Elle raconte sa passion : « Cette fleur, la Rose, se présente avec de nombreux pétales autour d’un cœur de longcues étamines jaunes. Avant 1914, notre commune de La Colle sur Loup consacrait 28% de ses terres à la culture de la rose de mai. C’est dire son importance. De nombreuses étapes s’enchainent pour obtenir une belle rose parfumée, jusqu’à la cueillette en matinée et sa transformation en absolue par extraction et en Eau de Rose. Un parfum rare se dégage. Une fleur d’exception qui exige un savoir-faire d’exception que notre maison de parfumerie préserve « . La rose est ainsi utilisée comme ingrédient privilégié dans plusieurs parfums notamment dans L’Eau de Madeleine et dans l’Eau de Parfum Poudre de Liberté.
Chaque parfum de la marque contient en son cœur un bouquet floral : la Collection Neroli Blanc et ses quatre eaux de parfums qui célèbrent le Néroli, l’essence de la fleur d’oranger. La collection Les Inédits et huit eaux de parfum, fleuries, boisées ou orientales, tendres, charnelles ou poétiques. La collection Capsule est comme un « manifeste » de ce qui fait vibrer Virginie : « l’art, la mode, la dualité de la femme et la Liberté « .
Ceux et celles qui apprécient le Pays de la Fleur d’Oranger partagent avec la marque cet enthousiasme. » Il y a comme une tribu qui entoure nos parfums, raconte Virginie. Nos client(e)s aiment l’authenticité et l’esthétique, le côté intimiste et apaisant de nos fragrances. C’est encourageant « .
De fait, la marque poursuit son chemin, distribuée à travers le monde, via des réseaux de partenaires, de distributeurs et d’agents à l’international, notamment aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil ou en Italie. Sans oublier l’Asie « et une attirance nouvelle des asiatiques pour les parfums de caractère. C’est un marché particulier, dont les goûts s’occidentalisent, analyse Virginie, bien consciente que « cela nécessite en parallèle de faire attention à la protection de la marque ».